« Biographie Hospitalière » aide les patients en soins palliatifs à écrire leur livre de vie.

L’association permet au malade de retrouver des moments de bonheur sur sa vie, d’en faire un livre et de l’offrir en cadeau précieux à un proche ou sa famille.

« Biographie Hospitalière Grand Sud-Est » propose cette démarche innovante en soins palliatifs conduite en lien avec les équipes médicales des services hospitaliers partenaires : Centre hospitalier de GAP, CHU de Grenoble nord et Centre hospitalier Lyon Sud.

Catherine Delage souligne que « toutes les vies méritent d’être racontées : L’objectif des soins palliatifs est de s’occuper du patient dans sa globalité en prenant en compte l’impact des traitements sur sa qualité de vie. Il y a des choses très techniques qui sont de la médecine pure mais aussi une prise en charge plus large qui peut passer par de l’art-thérapie, de la musicothérapie et désormais ces biographies hospitalières »

En soutenant financièrement l’association « Biographie Hospitalière Grand Sud-Est » le Fonds Acef Aura pour la Solidarité a souhaité s’inscrire dans les valeurs de la médecine humaniste, pour apporter à de nombreux patients des temps de bien-être, joie et sérénité. C’est une illustration de l’Acef Aura en action !

Justin Boche, journaliste au Figaro, relaye le travail de cette belle association dans un article gorgé d’émotions, qui oscille entre humour et mélancolie : «Toutes les vies méritent d’être racontées» : dans les pas de biographes hospitalières qui accompagnent les soins palliatifs” (lefigaro.fr)

Kuy Phan a le regard souriant. Attablé dans le salon à côté de sa femme Line, il attend l’arrivée de Catherine Delage dans leur maison située dans un quartier résidentiel de la ville populaire de Corbas, à l’est de Lyon.

Comme la semaine précédente, il a rendez-vous avec une biographe hospitalière pour retracer le fil de sa vie. […] Il raconte alors l’histoire de ce jeune homme de 14 ans qui quitte en barque sa famille et la pauvreté de cette Chine pré-Maoïste avec ses deux frères.

[…]

«J’étais un des seuls à avoir le bac, alors les gardiens m’ont chargé d’aller nourrir les cochons de la prison», détaille-t-il. Le ventre vide, il chaparde une partie du riz réservé aux porcs pour le donner aux détenus. «Le problème c’est que les cochons ont commencé à maigrir et je me suis fait attraper», souffle-t-il en éclatant de rire.

Le Figaro